« Baudouin de Cremoux » : différence entre les versions

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Dans la transcription la plus ancienne trouvée à ce jour, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k52479v/f532.image celle de Denis Sauvage en 1559], le patronyme est Cremoux. En revanche Kervyn de Lettenhove, qui publie une nouvelle transcription des mêmes chroniques pendant la deuxième moitié du XIXème siècle, indique que, selon lui, il ne faut par lire Cremoux mais Crenon.
Dans la transcription la plus ancienne trouvée à ce jour, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k52479v/f532.image celle de Denis Sauvage en 1559], le patronyme est Cremoux. En revanche Kervyn de Lettenhove, qui publie une nouvelle transcription des mêmes chroniques pendant la deuxième moitié du XIXème siècle, indique que, selon lui, il ne faut par lire Cremoux mais Crenon.


Un manuscrit enluminé des chroniques de Froissart est disponible sur le site des archives nationales, Gallica. On y lit clairement "messire Bauldouyn Creuol" sur la [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8438605h/f33.item 11ème ligne de la colonne de gauche]. Les différents historiens qui ont étudié ce manuscrit, ou peut-être d'autres versions, ont interprété différemment le "Creuol" en Cremoux, Crenon, Crenol, Grenol, Crenons ou Gernos.
Un manuscrit enluminé des chroniques de Froissart est disponible sur le site des archives nationales, Gallica. On y lit clairement "messire Bauldouyn Creuol" sur la [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8438605h/f33.item 11ème ligne de la colonne de gauche]. Les différents historiens qui ont étudié ce manuscrit, ou peut-être d'autres versions, ont interprété différemment le "Creuol" en Cremoux, Crenon, Crenol, Grenol, Crenons ou Gernos, en fonction de leurs connaissances concernant les chevaliers de la guerre de cent ans.





Version du 9 janvier 2018 à 10:37

Baudouin de Cremoux est la personne de cette famille la plus ancienne cité dans la littérature et par la famille. Il est mentionné dans certaines transcriptions des Chroniques de Jean Froissart comme un des chevaliers ayant combattu en Guyenne autour de Bergerac avec Bertrand du Guesclin vers 1378.

Aucun lien direct prouvé n'est établi entre ce Baudouin de Cremoux du XIVème siècle et Guillaume et son fils Anthoine, mentionnés à Sarlat au XVIème siècle.

Dans la transcription la plus ancienne trouvée à ce jour, celle de Denis Sauvage en 1559, le patronyme est Cremoux. En revanche Kervyn de Lettenhove, qui publie une nouvelle transcription des mêmes chroniques pendant la deuxième moitié du XIXème siècle, indique que, selon lui, il ne faut par lire Cremoux mais Crenon.

Un manuscrit enluminé des chroniques de Froissart est disponible sur le site des archives nationales, Gallica. On y lit clairement "messire Bauldouyn Creuol" sur la 11ème ligne de la colonne de gauche. Les différents historiens qui ont étudié ce manuscrit, ou peut-être d'autres versions, ont interprété différemment le "Creuol" en Cremoux, Crenon, Crenol, Grenol, Crenons ou Gernos, en fonction de leurs connaissances concernant les chevaliers de la guerre de cent ans.


Bibliographie

  1. Chroniques de Jean Froissart, volume 2 conservé aux Archives Nationales et visible sur Gallica. Le chapitre III concerne la prise de Bergerac en 1377. Sur la page suivante, on voit la liste où est mentionné messire Bauldouyn Creuol.
  2. Second volume de l’histoire et cronique de Iehan Froissart, par Denis Sauvage, 1559, voir pages 530 à 536 sur Gallica.
  3. Chroniques de J. Froissart, deuxième livre, par Gaston Raynaud, tome neuvième, 1844, voir pages 22 à 27 ; Ce livre mentionne « Crenon » au lieu de « Cremoux ».
  4. Collection des Chroniques Nationales Françaises, par Jean Alexandre Buchon, tome 7, 1824, page 8 et page 12.
  5. Chroniques de sire Jean Froissart, par Jean Alexandre Buchon, tome 2, 1867, page 3 et page 4.
  6. Histoire de Bertrand du Guesclin, par M. Guyard de Berville, tome 2, 1789, page 461 et page 464.
  7. Vie des Grands Capitaines Français du Moyen Age, par Alexandre Mazas, tome 3, 2ème partie, livre 12, pages 182 à 189.
  8. Oeuvres de Froissart, par M. Kervyn de Lettenhove, tome 9, 1967, réimpression de l'édition 1867-1877, pages 4 et 7 ; Ce livre mentionne « Crenon, Crenol, Grenol, Crenons ou encore Gernos » au lieu de « Cremoux ».
  9. Oeuvres de Froissart, par M. Kervyn de Lettenhove, tome 21, 1967, réimpression de l'édition 1867-1877, page 64 ; Ce livre mentionne « Crenon, Crenol, Grenol ou Grenolles » au lieu de « Cremoux » et l'auteur indique : « il ne faut pas hésiter à lire Crenon ; Baudouin de Crenon est cité dans les rôles de l'ost du Mans en 1392 et dans d'autres documents. Une fille de Jean de Bueil épousa dans les premières années du XVe siècle un sire de Crenon».