« Baudouin de Cremoux » : différence entre les versions

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Dans la transcription la plus ancienne trouvée à ce jour, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k52479v/f532.image celle de Denis Sauvage en 1559], le patronyme est Cremoux. En revanche Kervyn de Lettenhove, qui publie une nouvelle transcription des mêmes chroniques pendant la deuxième moitié du XIXème siècle, indique que, selon lui, il ne faut par lire Cremoux mais Crenon.
Dans la transcription la plus ancienne trouvée à ce jour, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k52479v/f532.image celle de Denis Sauvage en 1559], le patronyme est Cremoux. En revanche Kervyn de Lettenhove, qui publie une nouvelle transcription des mêmes chroniques pendant la deuxième moitié du XIXème siècle, indique que, selon lui, il ne faut par lire Cremoux mais Crenon.


Un manuscrit enluminé des chroniques de Froissart est disponible sur le site des archives nationales, Gallica. On y lit clairement "messire Bauldouyn Creuol" sur la [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8438605h/f33.item 11ème ligne de la colonne de gauche]. Les différents historiens qui ont étudié ce manuscrit, ou peut-être d'autres versions, ont interprété différemment le "Creuol" en Cremoux, Crenon, Crenol, Grenol, Crenons ou Gernos, en fonction de leurs connaissances concernant les chevaliers de la guerre de cent ans.
Un [https://fr.wikipedia.org/wiki/Chroniques_de_Froissart_(manuscrits_Gruuthuse) manuscrit enluminé des chroniques de Froissart est disponible sur le site des archives nationales, Gallica]. On y lit clairement "messire Bauldouyn Creuol" sur la [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8438605h/f33.item 11ème ligne de la colonne de gauche]. Les différents historiens qui ont étudié ce manuscrit, ou peut-être d'autres versions, ont interprété différemment le "Creuol" en Cremoux, Crenon, Crenol, Grenol, Crenons ou Gernos, en fonction de leurs connaissances concernant les chevaliers de la guerre de cent ans.


D'après la Bibliothèque Nationale de France, il existe plus de 100 copies manuscrites connues des chroniques de Froissart. Ceci explique probablement les lectures et transcriptions différentes que l'on trouve sur les versions imprimées. En particulier, quelques pages plus loin, lorsqu'il s'agit d'aller chercher une truie à La Réole (espèce de catapulte) et que Froissart donne la liste des chevaliers y étant allés, cette liste est différente selon les auteurs qui mentionnent Baudouin de Cremoux (ou Crenon) et sur le manuscrit on trouve messire Pierre Cremon ([http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8438605h/f35.item 2ème ligne de la 2ème colonne]), mais aucun Baudouin. Il est donc probable que le moine copiste aie fait une erreur sur cette version ou une autre.
D'après la Bibliothèque Nationale de France, il existe plus de 100 copies manuscrites connues des chroniques de Froissart. Ceci explique probablement les lectures et transcriptions différentes que l'on trouve sur les versions imprimées. En particulier, quelques pages plus loin, lorsqu'il s'agit d'aller chercher une truie à La Réole (espèce de catapulte) et que Froissart donne la liste des chevaliers y étant allés, cette liste est différente selon les auteurs qui mentionnent Baudouin de Cremoux (ou Crenon) et sur le manuscrit on trouve messire Pierre Cremon ([http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8438605h/f35.item 2ème ligne de la 2ème colonne]), mais aucun Baudouin. Il est donc probable que le moine copiste aie fait une erreur sur cette version ou une autre.

Version du 9 janvier 2018 à 11:30

Baudouin de Cremoux est la personne de cette famille la plus ancienne cité dans la littérature et par la famille. Il est mentionné dans certaines transcriptions des Chroniques de Jean Froissart comme un des chevaliers ayant combattu en Guyenne autour de Bergerac avec Bertrand du Guesclin vers 1377.

Aucun lien direct prouvé n'est établi entre ce Baudouin de Cremoux du XIVème siècle et Guillaume et son fils Anthoine, mentionnés à Sarlat au XVIème siècle.


Dans la transcription la plus ancienne trouvée à ce jour, celle de Denis Sauvage en 1559, le patronyme est Cremoux. En revanche Kervyn de Lettenhove, qui publie une nouvelle transcription des mêmes chroniques pendant la deuxième moitié du XIXème siècle, indique que, selon lui, il ne faut par lire Cremoux mais Crenon.

Un manuscrit enluminé des chroniques de Froissart est disponible sur le site des archives nationales, Gallica. On y lit clairement "messire Bauldouyn Creuol" sur la 11ème ligne de la colonne de gauche. Les différents historiens qui ont étudié ce manuscrit, ou peut-être d'autres versions, ont interprété différemment le "Creuol" en Cremoux, Crenon, Crenol, Grenol, Crenons ou Gernos, en fonction de leurs connaissances concernant les chevaliers de la guerre de cent ans.

D'après la Bibliothèque Nationale de France, il existe plus de 100 copies manuscrites connues des chroniques de Froissart. Ceci explique probablement les lectures et transcriptions différentes que l'on trouve sur les versions imprimées. En particulier, quelques pages plus loin, lorsqu'il s'agit d'aller chercher une truie à La Réole (espèce de catapulte) et que Froissart donne la liste des chevaliers y étant allés, cette liste est différente selon les auteurs qui mentionnent Baudouin de Cremoux (ou Crenon) et sur le manuscrit on trouve messire Pierre Cremon (2ème ligne de la 2ème colonne), mais aucun Baudouin. Il est donc probable que le moine copiste aie fait une erreur sur cette version ou une autre.

Sauf à être soi-même spécialiste de la période, il est difficile de discuter les positions des uns et des autres.


Dans tous les documents concernant la famille à propos de la recherche de noblesse sous Louis XIV dans la deuxième moitié du XVIIème siècle ainsi que le procès contre les habitants de Saint-Martin-de-Ribérac au milieu du XVIIIème siècle, il n'a pas été trouvé la mention de ce Baudouin de Cremoux. La première mention trouvée est dans le manuscrit qui a probablement servi à la notice figurant dans le Borel d'Hauterive vers 1830.

Ceci ne signifie pas pour autant forcément que la famille a découvert l'existence de Baudouin de Cremoux à cette époque car :

1/ la recherche de noblesse demandait de prouver par des actes remontant à 100 ans en arrière (recherche lancée par Louis XIV en 1665) et la famille a produit comme premier élément un contrat de mariage de 1546,

et 2/ la publication imprimée de 1559 mentionne messire Baudouyn Cremoux.

Néanmoins, la publication de 1559 a du être faite en tirage très limité car l'imprimerie venait d'être inventée et que le papier était très cher. En revanche, de façon assez contemporaine de 1830 :

3/ la publication imprimée de 1789 mentionne messire Beaudoin Cremoux et messire Beaudoin de Cremoux,

et 4/ celle imprimée en 1824 mentionne messire Baudouin Cremoux et messire Baudouin de Cremoux].

Ce n'est que plus tard que s'instaure la discussion entre historiens sur le patronyme qui doit réellement être retenu dans le manuscrit.


Bibliographie

  1. Chroniques de Jean Froissart, volume 2 conservé aux Archives Nationales et visible sur Gallica. Le chapitre III concerne la prise de Bergerac en 1377. Sur la page suivante, on voit la liste où est mentionné messire Bauldouyn Creuol.
  2. Second volume de l’histoire et cronique de Iehan Froissart, par Denis Sauvage, 1559, voir pages 530 à 536 sur Gallica.
  3. Chroniques de J. Froissart, deuxième livre, par Gaston Raynaud, tome neuvième, 1844, voir pages 22 à 27 ; Ce livre mentionne « Crenon » au lieu de « Cremoux ».
  4. Collection des Chroniques Nationales Françaises, par Jean Alexandre Buchon, tome 7, 1824, page 8 et page 12.
  5. Chroniques de sire Jean Froissart, par Jean Alexandre Buchon, tome 2, 1867, page 3 et page 4.
  6. Histoire de Bertrand du Guesclin, par M. Guyard de Berville, tome 2, 1789, page 461 et page 464.
  7. Vie des Grands Capitaines Français du Moyen Age, par Alexandre Mazas, tome 3, 2ème partie, livre 12, pages 182 à 189.
  8. Oeuvres de Froissart, par M. Kervyn de Lettenhove, tome 9, 1967, réimpression de l'édition 1867-1877, pages 4 et 7 ; Ce livre mentionne « Crenon, Crenol, Grenol, Crenons ou encore Gernos » au lieu de « Cremoux ».
  9. Oeuvres de Froissart, par M. Kervyn de Lettenhove, tome 21, 1967, réimpression de l'édition 1867-1877, page 64 ; Ce livre mentionne « Crenon, Crenol, Grenol ou Grenolles » au lieu de « Cremoux » et l'auteur indique : « il ne faut pas hésiter à lire Crenon ; Baudouin de Crenon est cité dans les rôles de l'ost du Mans en 1392 et dans d'autres documents. Une fille de Jean de Bueil épousa dans les premières années du XVe siècle un sire de Crenon».